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Ceux qui connaissent déjà Berlin pourront vous le dire ; Berlin est une ville dynamique qui évolue d’année en année.
Pour vous permettre de pouvoir suivre le développement de la Capitale allemande, LatLon-Berlin vous présente cette nouvelle rubrique de reportages sur l'Histoire, la Culture, les lieux insolites, les grands chantiers et les débats d'une portée internationale… en résumé, tout ce que vous devez savoir de l’actualité berlinoise pour gardez une « valise à Berlin » comme le disait Marlène Dietrich.

La rubrique Berlinfo-reportages est une collaboration avec lepetitjournal.com Berlin, magazine en ligne pour les Français et les francophones en Allemagne.
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Si vous désirez publier sur cette page un reportage avec comme sujet Berlin ou l’Allemagne prenez contact avec nous par émail.

Une bonne lecture vous souhaite votre guide Pascal Jeanrenaud et à bientôt à Berlin.


 
 
 
Le grand puzzle berlinois et ses points cardinaux

www.kadewe.com
L’auriez-vous cru ? Pour les Berlinois, la ville a encore une partie "Est" et "Ouest", même si heureusement, le monde a changé et que les libertés fondamentales sont programme pour tous.

Certains préféreront, pour être politiquement correct, qu’on rajoute des guillemets à "Ouest" ou "Est", pour d’autres, l’emploi de ces points cardinaux est anodin et courant dans le langage quotidien. Notons que les Allemands des nouveaux Länder (terme politiquement correct) préfèrent qu'on ne fasse pas de distinctions trop évidentes, comme par exemple avec l'emploi de "Ossi" pour les désigner ("Wessi" pour les Allemands de anciens Länder). N'employez jamais ces termes, ils sont tabous et vraiment pas appréciés de beaucoup.

Avant que je vous raconte une anecdote révélatrice des différences de mentalité encore présentes à Berlin, héritage de l’ancienne division politique, je dois vous préciser qu’il est courant que chaque ville délimite certaines parties de leur cité par des points d’orientations géographiques. La rive gauche et droite de Paris ou de Genève par exemple.

Une amie, Berlinoise de naissance, qui vécut sous les régimes spéciaux de Berlin Ouest, me disait au téléphone ; « Pascal, tu ne devinera pas où je vais déménager ! » – « Ne me dit pas que tu t’installes à l’Est ! ». « NON !!! Je déménage au nord du Ku’damm » - « !!!??? ». Surpris, c’est ce jour que j’ai appris que pour les Berlinois nés à l'Ouest, une autre frontière psychologique existe; celle formée par la fameuse avenue du Ku’damm, à son sud une partie plus bourgeoise et à son nord, les quartiers plus ouvriers. Déménager de l’"Ouest" à l’"Est" est inimaginable pour de nombreux Allemands, trop de différences culturelles sont encore présentent dans les esprits.

Pour compliquer la compréhension des points cardinaux Berlinois, sachez que le quartier vers le Ku’damm, construit sur la volonté de Bismarck, était une région qu’on appelait communément l’ "Ouest" depuis les années 1880, la preuve est le nom du Grand magasin de l’Ouest, le KaDeWe/ Kaufhaus des Westens ou le Theater des Westens.

N’avez-vous pas tout compris ? Alors, c’est la preuve que vous êtes sur le bon chemin pour bien comprendre le grand puzzle de Berlin, la Capitale allemande ayant la particularité d’avoir de nombreuses facettes lui donnant ainsi tout son charme et son intérêt.

Donc la prochaine fois que vous venez à Berlin, ne cherchez pas à comparer notre ville avec d’autres Capitales européennes, mais baladez-vous dans tous ces quartiers pour comprendre et apprécier le pluralisme de Berlin et de ses habitants, que se soit à l'Ouest, à l'Est, au Nord ou au Sud, en majuscule ou minuscule, avec ou sans guillemets.


Auteur: Pascal Jeanrenaud (LatLon) - Octobre 2007




Balade berlinoise – Le Prenzlauer Berg vers le Château d'eau Wasserturm


Le Châtau d'eau/ Wasserturm (P.J)
Dans l'article précédent, nous vous relations le pluralisme marqué des berlinois. Vous rendre dans le Prenzlauer Berg, c'est découvrir une des facettes jeune et dynamique de notre ville aux multiplex visages, un quartier avec ses habitants de toutes provenances.

L'histoire citadine du "Prenzl'berg" débute en 1871 avec la fondation du Second Empire allemand dont Berlin était la Capitale. Par le développement phénoménal de Berlin en lien avec cette page de l'histoire allemande et au boom industriel, un nombre grandissant de personnes s'installa à Berlin pour profiter des nombreux emplois. Le quartier fut ainsi bâtit pour la masse ouvrière dans le style "caserne locative" (Mietskaserne), les plus fortunés vivant du côté rue et les pauvres dans les cours arrières.

L'histoire du quartier se poursuit au rythme de l'histoire allemande, répression et déportation sous le 3 ème Reich et résistance secrète à l'époque de la RDA. Aujourd'hui le Prenzlauer Berg est le quartier bobo par excellence et le quartier berlinois qui a le mieux conservé l'atmosphère et l'apparence du vieux Berlin.

La balade que nous vous proposons débute à la station Senefelderplatz de la ligne de métro U2. De là vous comprenez tout le sens du nom du quartier, "Berg" signifiant montagne. A 15 mètres de dénivelé d'ici, vous voyez le fond la vallée où Berlin fut bâtit au moyen âge.

En regardant autour de vous vous remarquerez une certaine homogénéité dans les constructions qui vous entourent. Le développement de la ville à l’extérieur du Mur d’Octroi qui se trouvait au bas de la « montagne » ayant débuté en ce lieu dès 1871.
La statue en marbre de Carrare au centre de la place représente l’inventeur de la Lithographie, Alois Senefelder (1771 – 1834) qui est ici présenté en pleine concentration.

Maintenant prenez la Saarbrücker Straße, puis au prochain carrefour tournez à gauche et longez la Straßburger Straße jusqu’au parc du Château d’eau (Wasserturm). Les noms des rues de ce quartier (Kolmarer, Metzer et Diedenhofer Strasse) vous rappellent que l’Alsace et Loraine furent allemandes à l’époque de la construction du quartier. Avez-vous aussi remarquez les bâtiment en briques rouges ? Il s’agit d’anciennes brasseries, aujourd’hui, transformées en loft ou en centres culturelles.

Du point où vous êtes vous pouvez voir une tourelle en forme de minaret, en faite une tour d’ascension construite en 1856 à l'extérieur de la ville pour le premier système d’approvisionnement en eau de Berlin. Admirez la vue depuis le haut du monticule. Le Château d’eau construit en 1875 (plus utilisé aujourd’hui) est un grand bâtiment qui comprend 10 appartements, autrefois destinés aux employés de la Wasserturm.

En faisant le tour du parc, s’ouvre à vous la large Rykestraße avec ces beaux bâtiments qui donnent tout son charme à cette adresse préférée des députés et des artistes qui y vivent en grand nombre. Vous pouvez également admirer sur cette rue, la plus grande Synagogue d’Allemagne qui, construite dès 1903, fut déshonorée sous le 3 ème Reich par son utilisation comme écurie. Toujours sur la même rue, nous vous recommandons de faire quelques photos d’une des dernières façades non rénovées qui vous donnent une idée de l’état général du quartier à l'époque de la RDA.

Depuis le Château d’eau, suivez les sympathiques restaurants (dont le GAGARIN que ne vous conseillons particulièrement) et vous arriverez sur la Place Käthe Kollwitz qui porte le nom d'une des plus grandes artistes allemandes du 20 ème siècle. Elle vécu dans le bâtiment aujourd’hui détruit de la Kollwitzstraße 56A de 1891 à 1943 († Dresde 1945). Elle et son mari Karl se sont largement engagés pour les minorités et le milieu ouvrier, elle à travers la peinture et lui comme médecin des pauvres. Vous pouvez voir une de ses oeuvres (copie agrandie) dans le mémorial de la Neue Wache sur l’avenue Unter den Linden.

Le quartier du Prenzlauer Berg est vaste, maintenant à vous de choisir votre route; peut-être voudrez-vous vous rendre dans le cimetière juif sur la Schönhauser Allee ou alors, en empruntant la rue Husemannstraße et la Sredzkistraße (à gauche), c'est à la fameuse Brasserie de la Culture (Kulturbrauerei), un des meilleur exemple de l'architecture industrielle allemande du 19ème siècle, que vous terminerez votre promenade.

Nos guides francophones
sont aussi à votre disposition pour vous faire découvrir tous ces lieux passionnants et bien plus encore...

Bonne balade!


Auteur: Pascal Jeanrenaud (LatLon) - Novembre 2007       Le fichier PDF à imprimer / (Le site web d'Adobe)



Balades berlinoises L'insolite Montagne du Diable
Teufelsberg


Vue sur l'Unité d'habitatation de le Corbusier depuis la Teufelsberg

Berlin et ses 890 km2 renferme de nombreux trésors, des lieux peu connus et pourtant si intéressants et surprenants. A travers notre série d’articles, nous souhaitons vous les présenter en espérant ainsi, vous retransmettre la passion que partage les berlinois pour leur ville.

Aujourd'hui, c'est la "Teufelsberg" qui est à l'honneur, une montagne formée des décombres du vieux Berlin d'avant 1945.

Histoire du lieu
Grünewald, l’histoire de cette région forestière aux nombreuses petites collines remonte à la fin de la dernière glaciation quand les masses de glace laissèrent derrière elles de petites vallées avec ses moraines. De cette période, des marécages sont encore à voir, ici, à deux pas du centre de Berlin et cela, dans le même état qu’il y a 13 milles ans… la nature en ville, ce n’est pas qu’un slogan à Berlin !

Quelques millénaires plus tard, Hitler fit construire sous l’emplacement actuel de la Montagne du Diable, une faculté pour les recherches en armement (Wehrtechnische Fakultät), un projet qui s’inscrivait dans le cadre du projet pharaonique de la "Welthauptstadt  Germania".

Après la défaite allemande, les alliés démolirent ce monstrueux complexe militaire et prévirent de l'ensevelir pour qu’il ne puisse jamais plus être réutilisé. Cela pu être entreprit quand on chercha un nouveau lieu d’entreposage pour les ruines du vieux Berlin bombardé dès 1943. Ainsi jusqu’en 1957, ce fut jusqu’à 800 camions par jour qui déchargèrent 12 millions de m³de gravats, l’équivalent de 400'000 bâtiments, toujours présent aujourd’hui sous les pieds de ceux qui montent sur la Teufelsberg.
L’idée de départ était de transformer cette montagne artificielle de 114 mètres en un lieu de détente pour les Berlinois ; piste de ski et de luge, rampe de saut à ski, mur de grimpe et autour de la montagne, un parcours de randonnée, de ski de fond et de VTT, voilà quelques exemples de ce qui était prévu si la Guerre froide n’avait pas donné d’autres priorités aux alliés ; renforcer la surveillance et l’espionnage des pays du Pacte de Varsovie. Tout de même, en 1987 pour le 750 ème anniversaire de Berlin, un slalom de ski pour la Coupe du Monde y a été organisé!
Il y a cinquante ans, commença donc la construction des grandes oreilles des services d’espionnage et de sécurité américain, le NSA et le ASA. Jusqu’à la chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer, le complexe fut utilisé intensivement par différents organismes avant que sa fonction ne perde toute sa raison d'être.

Ce n’est que depuis la réunification que la Montagne du Diable est ouverte librement à tous, particulièrement sa montagne sœur, sans arbres, qui vous offre une des plus belle vue de Berlin et l’occasion pour les passionnés de hobbies éoliens (parapentes, cerfs-volants et avions téléguidés) de profiter des vents toujours présents. L’hivers la Montagne du Diable est aussi le paradis des enfants et lugeurs.

Pratique
Vous pouvez associer la montée sur la Teufelsberg avec un passage au Stade olympique et à l’Unité d’habitation de le Corbusier, tous deux à proche distance de la montagne. Une balade dans ses environs est idyllique par un bel après-midi d’été.

Si vous souhaitez visiter le Stade olympique, sortez à la station de métro U2 "Olympia-Stadion". La montagne est reconnaissable au loin par son centre d’écoute (il ressemble à un champignon de Paris ou à un observatoire). Pour aller directement sur la Teufelsberg, prenez la ligne de S-Bahn S75 ou S9 jusqu’à la station « Heerstraße ».

Web
www.olympiastadion-berlin.de
de.wikipedia.org/wiki/Teufelsberg



Auteur: Pascal Jeanrenaud (LatLon) - Septembre 2007     Le fichier PDF à imprimer / (Le site web d'Adobe)


Le "Hansaviertel", une perle du Moderne


Bâtiment de Walter Gropius (P.J)

Il y a 50 ans Berlin était une fois de plus au coeur de l'actualité, cette fois comme ville avant-gardiste en Urbanisme, une plateforme internationale pour les nouveaux standards architecturaux.

Jusqu'à ce que le quartier se plie sous les bombardements, le Hansaviertel était un quartier de bonne réputation construit dès 1875 à l'orée du Tiergarten, cette espace de nature en plein centre ville, un petit paradis pour les familles aisées qui profitaient de la proximité du centre-ville de Berlin et de la fortunée Charlottenburg (ville indépendante jusqu'en 1920).
Sous l'impulsion des Alliées, Berlin projetaient de faire de la Capitale du Monde Libre un exemple en matière d'Urbanisme, on mandata ainsi Le Corbusier et Hans Scharoun, pour remanier entièrement Berlin et cela sur toute la ville, y compris l'Est qui était pourtant dès 1949, un Etat indépendant. (La ville de Brasilia d'Oscar Niemeyer peut vous donner une idée de ce qu'aurait pu devenir Belin.)

Comme il devenait de plus en plus évident que les projets ne pourraient se réaliser que sur la partie occidentale et que les moyens financiers manqueraient pour reconstruire une ville dans son ensemble, on décida d'un premier temps de limiter l'entreprise à un quartier pour lequel 53 architectes de 13 pays, parmi les plus grands noms de l'époque, participèrent.

En 1957, le temps était venu de présenter au monde ce nouveau visage de Berlin et cela dans le cadre d'une exposition internationale d'Architecture, l'INTERBAU.
Durant les mois d'été, 1,2 millions visiteurs découvrirent le nouveau concept qui consistait à harmoniser nature et espaces locatifs; il n'était plus possible de savoir où s'arrête le Tiergarten et où débute le quartier, aujourd'hui encore, le quartier est caché derrière un rideau de verdure.

Les visiteurs purent également découvrir le lieu en utilisant le téléphérique qui fut construit pour cette occasion et qui partait depuis la fameuse gare du zoo. Les constructions en elles-mêmes dont la plupart étaient encore en chantier ont été conçues par Egon Eiermann, Walter Gropius, Oscar Niemeyer et Max Taut pour ne citer que les plus célèbres, à ceux-ci il faut ajouter Le Corbusier, le Père de l'Unité d'Habitation qui se trouve à côté du Stade Olympique (dans le style de la Cité Radieuse à Marseille).

Aujourd'hui, nous pouvons que vous conseiller de faire un passage dans ce quartier. Rendez vous à la station de U-Bahn U9 "Hansaplatz" et débutez votre visite par l'exposition temporaire sur le quai du métro. Un plan vous permettra de situer les constructions de Walter Gropius et d'Oscar Niemeyer qui fêtera le 15 décembre son 100 ème anniversaire... et il travaille encore pour que les concepts de l'époque reste encore à la page, naturellement avec quelques améliorations. Bonne visite.


Web
Une expo sur le quartier (site en allemand):
www.b-wohner.de

Auteur: Pascal Jeanrenaud (LatLon) - Juillet 2007

INSOLITE – Quand le métro de Berlin devient club de rencontres


Une image de la campagne de communication de la BVG (bvg.de)

Un coup de foudre dans le métro. Les muscles sont restés tétanisés ou le temps vous a manqué pour vous déclarer. Réjouissez-vous, depuis le 14 février dernier, la société des transports publics berlinois (BVG), vous donne une chance de retrouver votre amour fugitif

Proximité et anonymat, tels sont les qualificatifs évoquant les relations dans les transports publics, chacun feignant d’ignorer l’autre, le nez dans son livre ou le regard plongé dans le vide. Toutefois on se scrute, ouvertement ou discrètement, et il arrive que des regards percent et des sourires emballent. Mais souvent le contact s’arrête là : au détour d’une station, l’étranger, devenu soudainement unique, s’est évaporé dans l’anonymat urbain, le métro/S-bahn/bus devenant désespérément vide. On s’en veut de son inaction. Rien n’est encore perdu ! La BVG est là pour vous donner un coup de pouce.

Flirt en métro, amour en ligne
Avec 2,5 millions de passagers quotidiens, la BVG a pris conscience des innombrables rencontres avortées et a imaginé la possibilité de poursuivre le trajet, via un espace de rencontre inédit au nom évocateur de Augenblick. Le principe de cette Kontaktbörse est très simple - mais il fallait y penser. Il permet de placer une annonce à l’attention de votre coup de cœur, dans laquelle il est évidemment fortement conseillé de se décrire, de décrire l’élu(e) et les circonstances de la rencontre. La ligne de transport et l’heure du contact éphémère sont à indiquer préalablement. Il suffit de s’inscrire gratuitement en ligne. Les éventuelles réponses sont ensuite transférées par mail ou sms. On peut aussi, librement cette fois, parcourir les annonces avec la possibilité de les filtrer par le moment de la rencontre et la ligne empruntée. Un jeu d’enfant… de 16 ans et plus.

Le réseau romantique
Pour que deux êtres se retrouvent, c’est-à-dire que le plus grand nombre utilise ce service, deux composantes sont nécessaires : la connaissance de l’existence du site et croire en ses chances de se retrouver. Paré d’une solide campagne de communication au lancement du service, le site a reçu plus de 325 000 visites depuis son lancement, et se voit en moyenne complété de cinq annonces par jour. C’est un succès immédiat ! La BVG entame d’ailleurs cette semaine la deuxième phase de son plan de communication à travers une campagne d’affichage aux dessins évocateurs. La compagnie de transports berlinois recherche aussi des témoignages de U-bahn stories réussies... Lorsque le réseau virtuel prolonge le réseau urbain pour donner une chance aux amoureux fugitifs, on est à la pointe de l'Internet 2.0.

Site : http://www.bvg.de/index.php/de/MeineAugenblicke/Index

Auteur: Henning ATZAMBA (www.lepetitjournal.com - Berlin) - Juin 2007

En collaboration avec:


 


 

PATRIMOINE - Le Staatsoper, une symphonie berlinoise


L'Opéra "Staatsoper" (P.J)

Une soirée passée à l´opéra reste un événement inoubliable, et le Staatsoper sur l´avenue Unter den Linden reflète bien la vision d´une ville de culture dans la tradition prussienne. Visite du plus fastueux opéra berlinois

Avec sa façade ressemblant à un temple corinthien, le "Lindenoper", comme se plaisent à l´appeler les Berlinois, a tout du classicisme prussien. Construit entre 1741 et 1743 d´après les plans de Georg Wenzelhaus von Knobelsdorff sous le nom de "Opéra royal", l´édifice s´impose au milieu de l´avenue Unter den Linden. Le sort se sera pourtant souvent acharné sur le plus ancien opéra de la capitale : en 1843, l'opéra brûle, et plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, les bombardements alliés le détruisent par deux fois. Qu'à cela ne tienne : il renaît de ses cendres après chaque assaut. La Bebel-Platz avoisinante a quant à elle connu les sombres heures du fascisme. En 1933 déjà, on y brûle les livres. On voit l'opéra sur les nombreux clichés et photos de l´époque, ce qui en ternira longtemps l´image.

Une renommée internationale
De nos jours, le Staatsoper jouit d´une renommée internationale, qu'il doit notamment à ses chefs d´orchestre: Karajan, Clemens Kraus ou Richard Strauss, pour ne citer qu´eux y ont officié depuis les débuts. Parmi les créations d'oeuvres historiques, citons le Freischütz de Weber ou le Wozzeck de Berg en 1925. Aujourd'hui, le répertoire que l´on peut y apprécier est vaste : aux côtés de Mozart, Verdi et Wagner, une place est laissée aux créations plus contemporaines.
C'est avec la nomination en 1992 de Daniel Barenboim en tant que directeur artistique qu´une nouvelle ère commence. Le "Stardirigent" dirige la Staatskapelle et les chanteurs en alternance avec les chefs invités. On sait que le chef d´origine israélienne, enclin aux évènements pharaoniques n'a peur de rien : en 2002, les 10 opéras de Wagner sont représentés en une semaine seulement!

Une rénovation urgente
Cependant, dans les coulisses, une toute autre réalité s´impose: le bâtiment a besoin d´être rénové de toute urgence. Des mises en scène ont dûes être récemment simplifiées pour des raisons techniques. Un incident s´est même produit lors d´une représentation de Don Giovanni en 2002. Des travaux de rénovations sont par conséquent prévus dès 2010 et dureront trois ans. Selon Peter Mussbach, le directeur artistique et intendant, il s´agit d'"une opération gigantesque". Autre problème : la maison rencontre de sérieuses difficultés de financement il est régulièrement question de faire fusionner les opéras de Berlin. En attendant, la prochaine saison verra son lot de nouveautés, huit "premières" seront mises en scène et Simon Rattle, le chef du Philharmonique dirigera en collaboration avec Daniel Barenboim. La preuve que l´histoire du Staatsoper pourtant bien mouvementée est loin d´être terminée.

Pour s´y rendre: S1 Unter den Linden, Bus 100.

Site : www.staatsoper-berlin.org - tickets@staatsoper-berlinorg

Auteur: Benoît ZIEGLER (www.lepetitjournal.com - Berlin) - Avril 2007

En collaboration avec:


     
   
 




 


  

Le grand puzzle berlinois et    ses points cardinaux

Le Prenzlauer Berg vers le    Château d'eau

L'insolite Montagne du Diable
   La Teufelsberg


Le "Hansaviertel", une perle    du Moderne

Quand le métro de Berlin    devient club de rencontres

Le Staatsoper, une    symphonie berlinoise

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Le Prenzlauer Berg vers le    Château d'eau

L'insolite Montagne du Diable
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Quand le métro de Berlin    devient club de rencontres

Le Staatsoper, une    symphonie berlinoise

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Le Prenzlauer Berg vers le    Château d'eau

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